En février 1973, trois loges du Droit Humain, «Lucie Delong», «Marie Bonnevial» et «Le Devoir », suivies d’une centaine de membres, abandonnaient le Droit Humain. Les causes de cette scission sont les mêmes que celles de 1913, à savoir la trop grande importance du suprême conseil, la marche de l’obédience.
C’est ainsi que fut créée la Grande Loge Mixte Universelle. Le Grand Orient de France lui délivre la patente du rite français. Au cours des convents successifs s’affirment ses spécificités :
- Mixité, laïcité,
- Démocratie interne,
- Égalité de tous ses membres,
- Indépendance totale vis-à-vis des hauts grades.
La Grande Loge Mixte Universelle comprend rapidement vingt-cinq loges et adopte au convent de 1979 sa Constitution, très proche de celle du Grand Orient de France. Au convent de 1981, elle affirme vouloir promouvoir l’idéal laïque, « expression des principes de raison, de tolérance et de fraternité ».
L’adoption des divers textes affirmant sa vocation progressive au convent de 1982 provoque le départ de quelques loges à tendance spiritualiste.
La Grande Loge Mixte Universelle apparaît donc comme l’aboutissement d’un long cheminement vers la création d’une Franc-Maçonnerie qui soit à la fois mixte, libérale, laïque, progressive et démocratique.